ACTION FORMATION INDUSTRIE TECHNIQUE
HABILITATION ELECTRIQUE
ACTION FORMATION INDUSTRIE TECHNIQUE
HABILITATION ELECTRIQUE
Source : NF C18-510/A2 JUIN 2023
Pour comprendre complètement les nouveautés de l’amendement A2, il convient de définir les termes ovrages et installations :
OUVRAGE : réseaux publics de transport et de distribution d’électricité et leurs annexes. Cela englobe essentiellement les lignes haute tension, les pylônes et les postes de distribution haute tension publics.
INSTALLATION : toute installation électrique à l’exclusion des ouvrages.
Cela englobe essentiellement les installations privées en basse et haute tension.
Le nom de la mise à jour de la norme est : amendement A2 à la norme NF C 18-510.
Nom complet de la norme : Opérations sur les ouvrages et installations électriques et dans un environnement électrique - Prévention du risque électrique
L’amendement A2 est applicable dès sa publication. La norme NF C 18-510 de 2012 et son amendement A1 de 2020 restent en vigueur jusqu’en octobre 2024.
- Alignement avec le code du travail
- Les Interventions électriques
- Distance minimale d’approche corrigée
- Zone d’incertitude de canalisations enterrées
- Couplage capacitif
- Induction magnétique
- Risques liés à la très basse tension
- Prévention du risque électrique et conditions climatiques
- Conditions de l'habilitation électrique
- VAT haute tension
- Consignation de câbles isolés souterrains
- Transmission de documents
- Chargé de travaux
- Chargé d’exploitation électrique
- Essais mettant en œuvre les principes des interventions BT générales
- Manœuvres de consignation et mise hors tension
- Installations Photovoltaïques
- Conducteur tombé à terre et tension de pas
- Opérations sur les lignes aériennes de télécommunications
- Batteries stationnaires
Modification de la définition d’intervention :
Opération d’ordre électrique (le mot "simple" est retiré de la définition) du domaine BT ou TBT, de courte durée, effectué sur un matériel électrique ou sur une partie de faible étendue d’une installation électrique ou encore sur les annexes d’ouvrages de transport ou de distribution d’énergie.
Courant
Protection Max
Tension Max
Continu
32 A
750 V
Alternatif
63 A
500 V
Exemples de moyen de connexion :
- Outil à main isolant ou isolé hors charge
- Borne à perforation ou borne à clips, par défaut hors charge ou en charge possible selon les capacités des dispositifs.
Exemples de moyen de déconnexion :
- Outil à main isolant ou isolé hors charge
- Borne à clips par défaut hors charge ou en charge possible selon les capacités des dispositifs.
Lorsque l’intervention est initiée par un particulier, son rôle se borne à donner l’accès, à autoriser la consignation ou la mise hors tension et la remise sous tension, et à répondre aux questions que peut poser le chargé d’intervention générale ou élémentaire.
NOUVEAU : L’habilitation BE Mesurage est incluse dans l’habilitation BR.
DMAC : Distance Minimale Approche corrigée. La notion de DMAC existait déjà mais elle est désormais complètement intégrée dans la norme et prend en compte les valeurs des ouvrages. La DMAC doit être supérieure à la DMA, pour tenir compte de l’altitude, des conditions atmosphériques, des surtensions etc.
Tension en Kv
DMA en m
DMAC en m
63
0,8
0,95
90
1
1,10
150
1,30
1,55
225
1,60
1,85
400
2,50
3,10
IMPORTANT : La surveillance permanente des personnes est obligatoire, afin d’interdire le franchissement de la DMA ou de la DMAC en HTB.
Zone d’incertitude :
Zone autour d’une canalisation électrique enterrée non visible, définie en fonction de la classe de précision cartographique déclarée par l’exploitant.
Lors de travaux, consulter le site :
https://www.reseaux-et-canalisations.ineris.fr/gu-presentation/construire-sans-detruire/teleservice-reseaux-et-canalisations.html
Ce site permet de tracer le chantier et donne la liste des exploitants à consulter pour obtenir la classe de précision des réseaux.
Schéma d’une canalisation avec la zone d’incertitude
Le couplage capacitif fait apparaître une tension électrique permanente entre le circuit induit et le sol, tel qu’un générateur de courant. En conséquence, toute liaison entre le circuit induit et le sol est parcourue par un courant capacitif.
La mise à la terre élimine le risque électrique associé au couplage capacitif en écoulant le courant.
Lorsque le premier circuit est parcouru par un courant, il apparait dans un câble parallèle un courant lié à l’induction magnétique qui se manifeste dès qu’il y a une boucle avec la terre.
L’équipotentialité de la zone de travail élimine le risque associé à l’induction magnétique.
Le risque de court-circuit est considéré comme nul lorsque l’énergie dissipée est inférieure à 5 joules, ou pour les circuits, lorsque le courant de fonctionnement ne dépasse pas 30 mA et que la section des conducteurs ne dépasse pas 1,5 mm².
Dans le cadre de la préparation du travail, suivant le type d’opération choisi et après analyse, les principes mis en œuvre pour prévenir le risque électrique sont, en tenant compte des conditions ambiantes (éclairage, orage, vent, etc.).
Remettre, contre reçu, à toute personne habilitée un carnet de prescriptions établi sur la base des prescriptions pertinentes de la norme NFC18510/A2, complété, le cas échéant, par des instructions de sécurité particulières au travail à effectuer.
- Vérification de l’aptitude médicale
- Analyse des taches à confier à l’opérateur
- Vérification de l’aptitude à analyser les tâches
- Si des besoins de formation sont exprimés ou constatés, ils doivent être satisfaits au moyen d’un recyclage, ou d’un complément de formation ou d’une formation nouvelle.
- Le maintien des compétences est assuré par la pratique régulière des opérations. La compétence peut aussi être maintenue par des compléments de formation spécifiques et ponctuels.
Il faut préciser lors de l’habilitation :
- Les limites de tension
- Les types d’ouvrages ou d’installations concernés
- La localisation des ouvrages ou des installations
- Le type d’opérations autorisé, et si nécessaire, les restrictions ou les exclusions.
Pour les matériels sous enveloppe métallique, par exemple de type «à isolation intégrale» ou «à champ électrique dirigé», disposant d’un sectionneur de terre dont les caractéristiques sont conformes à la norme NF EN 62271-102 et ayant un pouvoir de fermeture sur court -circuit, l’opérateur est protégé pendant la manœuvre sans besoin de réaliser une vérification d’absence de tension préalable.
Pour ces matériels, le contrôle de l’extinction du signal du dispositif de vérification ou d’indication (VPIS/VDS/VDIS) est suffisant avant de procéder à la fermeture du sectionneur de terre.
Voyant VPIS : Voltage Presence Indicator System = système indicateur de présence de tension
Voyant VDS : Voltage Detector System = système détecteur de tension
Voyant VDIS : Voltage Detector Indicator système
Pour les opérations nécessitant la destruction du câble, la procédure suivante doit être appliquée :
Opération 1 : Pré-identification des départs des câbles et séparation des alimentations dans les postes qui encadrent l’ouvrage à consigner.
Opération 2 : Condamnation en position d’ouverture des appareils de séparation dans les postes qui encadrent l’ouvrage à consigner.
Opération 3 : Vérification d'absence de tension et pose des équipements de mise à la terre et en court-circuit sur les têtes des câbles. Ces équipements comportent, si nécessaire, un pavé de terre permettant l’injection d’un signal.
Opération 4 : Identification du câble, sur le lieu de travail, par examen :
- des plans de la canalisation souterraine.
- du type de pose sur le lieu de travail : en caniveaux, sous fourreaux, sous briques et dalles.
- des étiquettes posées sur le câble.
Cette identification est complétée par la vérification des informations portées sur la gaine du câble : tension, type d’isolant, section, année de fabrication, nom du câblier.
Opération 5 : Vérification d’absence de tension par piquage du câble.
Le piquage du câble doit être immédiatement suivi de la coupe du câble.
Cette opération de vérification doit être réalisée sur toutes les phases concernées par les travaux. Pendant le piquage du câble, une communication permanente avec le chargé d’exploitation électrique est obligatoire pour vérifier qu’aucun déclenchement n’a eu lieu sur l’ouvrage considéré.
Le piquage d’un câble est un geste professionnel pour lequel l’opérateur doit être forme. Il nécessite une préparation (mode opératoire adapté).
Opération 6 : Opération complémentaire de mise en équipotentialité des postes de travail où isolation de l’opérateur, pour se prémunir des phénomènes tels que : l’induction magnétique, les courants de traction ou lors d’un contact avec une partie active pendant les travaux de raccordement. Cette opération complémentaire est réalisée par le chargé de travaux, dans le cadre de la mise en équipotentialité du poste de travail.
Pour les opérations qui ne nécessitent pas la destruction du câble, la procédure suivante peut être appliquée :
Opération 1 : Pré-identification des départs des câbles et séparation des alimentations dans les postes qui encadrent l’ouvrage ou installation à consigner.
Opération 2 : Condamnation en position d’ouverture des appareils de séparation dans les postes qui encadrent l’ouvrage ou installation à consigner.
Opération 3 : Vérification d'absence de tension, et pose des équipements de mise à la terre et en court-circuit sur les têtes des câbles (âme et écran) aux extrémités de la liaison par câble isolé souterrains et aéro-souterrains HTB à isolation sans fluide. Ces équipements comportent, si nécessaire, un pavé de terre permettant l'injection d'un signal.
Opération 4 : Identification visuelle du câble ou de l’écran, sur le lieu de travail, par examen :
- des plans de la canalisation souterraine.
- du type de pose sur le lieu de travail : en caniveaux, sous fourreaux, sous briques et dalles.
- des étiquettes posées sur le câble.
Cette identification est complétée par la vérification des informations portées sur la gaine du câble : tension, type d’isolant, section, année de fabrication, nom du câblier.
Opération 5 : Identification par injection dans le câble ou dans l’écran, sur le lieu de travail, par
utilisation d’un dispositif d'injection de courant (émetteur récepteur) compatible avec la longueur du câble considéré.
Après contrôle du bon fonctionnement du système d’injection (contrôle qui doit être également
réalisée à la fin de l’opération) :
- procéder à la mise en place du système d’injection sur l'équipement de mise à la terre et en
court-circuit des têtes de câble et/ou sur les câbles de mise à la terre et en court -circuit des
écrans de la canalisation souterraine suivant le cas.
- procéder à l’injection du signal.
La localisation de la canalisation concernée se fait par la détection du signal au niveau de la zone de travail.
L’ensemble de l’opération doit être encadrée par un mode opératoire adapté et détaillé, auquel est formé l’opérateur. Cette formation doit faire l’objet d’une mention spéciale dans le titre d’habilitation.
Opération 6 : Opération complémentaire de mise en équipotentialité des postes de travail où
isolation de l’opérateur, pour se prémunir des phénomènes tels que : l’induction magnétique, les courants de traction ou lors d’un contact avec une partie active pendant les travaux de raccordement.
Cette opération complémentaire est réalisée par le chargé de travaux, dans le cadre de la mise en équipotentialité du poste de travail.
Identification de la canalisation par :
- Emission/réception d’un signal aux émergences à l’aide d’un appareil spécifique (Contrôle
du bon fonctionnement du système d’injection et continuité).
- Réception du signal en fouille sur la canalisation mise hors tension.
- Le contrôle de la non réception du signal sur les autres canalisations maintenues sous tension.
La télétransmission des documents peut prendre la forme d’une procédure digitalisée (dématérialisation)
Le chargé de travaux doit :
effectuer une vérification d’absence de tension (VAT) sur le lieu de travail avant d’entreprendre le travail prévu, excepté dans les cas particuliers suivants :
- En présence de canalisation isolée BT ou HTA pour laquelle la consignation est réalisée
en une étape avec piquage, sectionnement physique du câble, et vérification de continuité électrique.
- En présence de canalisation isolée HTB pour laquelle la consignation est réalisée avec piquage et coupe du câble.
- En présence de canalisation isolée HTB pour laquelle la consignation est réalisée sans piquage, avec injection de signal.
- Si le chargé de travaux garantit la continuité électrique entre le lieu de travail et les mises
à la terre et en court-circuit placées au plus près de la zone de travail.
Le chargé d’exploitation électrique doit, en complément de ses missions d’exploitation de l’ouvrage ou de l’installation, avoir reçu une formation à la prévention du risque électrique lui permettant de faire réaliser une consignation ou une mise hors tension. Il doit aussi, être capable de participer à la préparation du travail et à la rédaction d’instructions de sécurité, de remettre une autorisation de travail ou un certificat pour tiers et de réceptionner un avis de fin de travail.
Les essais mettant en œuvre les principes des interventions BT générales :
- Sont réalisés par un chargé d’essais ayant les connaissances et les prérogatives du chargé d’intervention générale.
- Doivent suivre les dispositions propres aux essais réalisés dans le cadre d’intervention BT
générale, en les adaptant si nécessaire.
Cette personne est habilitée symbole BR.
L’exécutant réalisant des essais doit être habilité symbole B1V avec, le cas échéant, dans la rubrique « indications supplémentaires » du titre d’habilitation, une mention spéciale précisant la nature des essais.
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Les manœuvres de consignation ou de déconsignation d’un ouvrage ou d’une installation électrique, en vue de réaliser des travaux hors tension, doivent être effectuées par le chargé de consignation ou par un opérateur habilité qui agit sous son ordre.
Les habilitations qui permettent les manœuvres de consignation :
- BC ou HC
- B1(V) ou H1(V)
- BE Essai ou HE Essai.
- B2(V) Essai ou H2(V) Essai
- BE Manoeuvre ou HE Manoeuvre
- Identifier de manière certaine la partie d’installation concernée
- Réaliser des opérations, sauf impossibilité technique, sur des circuits hors charge ou hors tension
- Réduire la tension (par exemple par séparation de panneaux)
- Réduire l’intensité de court-circuit, si l’installation le permet
- Détecter d’éventuels courants de défaut
- Mettre en œuvre les mesures de protection collectives et les équipements de protection individuelle appropriés (identiques aux mesures des installations et ouvrages)
Ces opérations doivent être réalisées :
- En priorité sur un circuit hors tension
- Ou en cas d’impossibilité, sur un circuit en présence de tension séparé du reste de l’installation
ou de l’ouvrage et sans courant de défaut, elles sont limitées à 60 V en courant continu pour une personne habilitée symbole BP et à 750 V en courant continu pour une personne habilitée
symbole BR avec champ d’application photovoltaïque.
Si la valeur de la tension est supérieure à 750 V en courant continu ou de courant assigné supérieur à 32 A, il faut travailler hors tension.
Des mesures complémentaires de protection visant à isoler l’opérateur doivent être prises, si la
tension U0c STC est supérieure à 60 V en courant continu. Par exemple mise en place d’écran opaque ou autre mesure de prévention en fonction de l’analyse de risque.
Note : U0c STC tension en condition d’essai normalisée, aux bornes d’un module PV, d’une chaîne PV, d’un groupe PV non chargé (ouvert) ou aux bornes, partie en courant continu, de l’équipement de conversion PV.
STC : Standard Test Condition
- IP 55 pour les parties d’installation exposées aux intempéries ou à l’humidité ;
- IP2X pour les parties d’installation non exposées aux intempéries ou à l’humidité.
La manipulation d’un module est interdite, si un câble de liaison ne répond pas aux conditions
précédentes et si la tension U0c STC de ce module est supérieure à 60 V en courant continu.
Dans ce cas, la pose de dispositif isolant IP55 ou IP2X, suivant les conditions d’expositions d’intempérie ou d’humidité aux extrémités des câbles de liaison doit être réalisée par une personne habilitée symbole BR avec champ d’application photovoltaïque. La manipulation peut alors être exécutée.
Si la tension est supérieure à 60 V mais inférieure à 750 V en courant continu et non IP2X, les
opérations de connexion et de déconnexion doivent être réalisées par une personne habilitée
symbole BR avec champ d’application photovoltaïque.
Chaque fois que possible, sur des circuits hors charge ou, à défaut, sur des parties d’installation PV dont les générateurs photovoltaïques ne débitent pas (notamment, les modules couverts par un écran opaque) et après avoir vérifié l’absence de défaut électrique. Si la tension est supérieure à 750 V en courant continu ou de courant assigné supérieur à 32 A, il faut utiliser des connecteurs a minima IP2X ou travailler hors tension
La connexion ou la déconnexion réalisée à partir de connecteurs démontables ne doit pas être réalisée en charge, elle peut être réalisée en présence de tension en respectant la limite des seuils définis par le fabricant.
La séparation d’une partie d’installation photovoltaïque doit être réalisée sur une installation hors charge et, lorsqu’il existe, à l’aide d’un organe de coupure bipolaire ou, à défaut, par des
déconnexions à l’aide de connecteurs débrochables.
- Tension max 750 V
- Intensité max : 32 A
Si la tension est supérieure à 750 V en courant continu ou de courant assigné supérieur à 32 A, il faut utiliser des connecteurs a minima IP2X ou travailler hors tension
Pour s’éloigner du conducteur tombé à terre, la personne doit marcher à petits pas ou procéder par bonds successifs pour éviter le risque de choc électrique dû à la tension de pas, sauf en basse tension ou si le personnel est muni de chaussures ou de bottes isolantes adaptées.
Tension de pas :
Tension entre deux points de la surface de la Terre.
Généralement, une distance de 1 m est considérée comme la longueur de l'enjambée d'un être humain.
Ceci concerne les opérations réalisées sur les circuits de communication situés dans le voisinage simple de lignes aériennes en basse tension pour lesquelles au moins un des circuits est réalisé en conducteurs nus. Ces opérations sont considérées comme concourant à l’exploitation et doivent être réalisées selon les procédures des ouvrages.
L’opération ne peut être entreprise dans la zone de voisinage simple que si les éléments constitutifs de la ligne basse tension voisine restée sous tension, sont en bon état apparent.
Si des canalisations ou des lignes de télécommunication sont implantés dans la zone de voisinage simple d’un autre exploitant, alors une convention commune peut être établie. Cette convention détermine, notamment, les conditions d’accès, de prévention et de travail dans la zone de voisinage simple sans franchissement de la distance minimale d’approche (DMA).
Pour ces opérations, l’opérateur doit être habilité a minima B0.
Cet article traite des opérations battenries et des habilitations électriques nécessaires pour chaque cas.
Tension
Energie
Habilitation
Formé si bornes protégées
Impossible si bornes non portégées
<= 60 V
<= 50 Ah
Bornes non portégées :
formé
<= 60 V
E > 50 Ah et <=275 Ah
Bornes non portégées :
BR ou B1V
> 60 V
Ou E > 275 Ah
Bornes non portégées :
B1T
<= 35 V
E <= 50 Ah
Bornes non portégées, batterie ouverte :
Formé
<= 35 V
E > 50 Ah
Bornes non portégées, batterie ouverte :
BR ou B1V
> 35 V
Bornes non portégées, batterie ouverte :
B1T
<= 60 V
E <= 50 Ah
Bornes non portégées, batterie étanche :
Formé
<= 60 V
E > 50 Ah et <=275 Ah
Bornes non portégées, batterie étanche :
BR ou B1V
> 60 V
ou E > 275 Ah
Bornes non portégées, batterie étanche :
B1T
Tension
Energie
Habilitation
<= 750 V
Bornes portégées : formé
> 750 V
Bornes portégées :
B1
<= 60 V
E <= 50 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Bornes non portégées : formé
<= 60 V
E > 50 Ah et E <=275 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Bornes non portégées : BR
> 60 V
ou E > 275 Ah ou
S >10 mm2 Cu
S > 16 mm2 Alu
Bornes non portégées : B1T
Tension
Energie
Habilitation
<= 750 V
Bornes portégées : formé
> 750 V
Bornes portégées :
B1
<= 35 V
E <= 50 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Bornes non portégées, batterie ouverte : formé
<= 35 V
E > 50 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Bornes non portégées, batterie ouverte :
BR
<= 35 V
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Bornes non portégées, batterie ouverte :
B1T
> 35 V
Bornes non portégées, batterie ouverte :
B1T
<= 60 V
E <= 50 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Bornes non portégées, batterie étanche :
Formé
<= 60 V
E > 50 Ah et E <=275 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Bornes non portégées, batterie étanche :
BR
> 60 V
E > 275 Ah
S >10 mm2 Cu
S >16 mm2 Alu
Bornes non portégées, batterie étanche :
B1T
Tension
Energie
Habilitation
Bornes portégées : formé
Impossible si non protégé
<= 60 V
E <= 50 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Batterie ouverte :
Formé
<= 60 V
E > 50 Ah et E <=275 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Batterie ouverte :
BR
> 60 V
ou E > 275 Ah ou
S >10 mm2 Cu
S >16 mm2 Alu
Batterie ouverte : B1N, B1T
<= 35 V
E <= 50 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Batterie ouverte : formé
<= 35 V
E > 50 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Batterie ouverte : BR
<= 35 V
S > 10 mm2 Cu
S > 16 mm2 Alu
Batterie ouverte : formé : B1N
> 35 V
Batterie ouverte : formé : B1N
<= 60 V
E <= 50 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Batterie étanche :
Formé
<= 60 V
E > 50 Ah et E <=275 Ah
S <=10 mm2 Cu
S <= 16 mm2 Alu
Batterie étanche ::
BR
> 60 V
ou E > 275 Ah ou
S >10 mm2 Cu
S >16 mm2 Alu
Batterie étanche : :
B1N
Bornes portégées : formé
Mise en place des protections adaptées : B1V ou BR
